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PERGE - ASPENDOS - SIDE - SILIFKE
4-6 décembre

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Carnet de voyage en Turquie

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aspendosPerge était une ville pamphylienne (les pamphyliens furent des grecs venus du nord d'Anatolie s'installer au sud je crois) avant d'être romaine. Les restes sont vastes et intéressants, ils remontent surtout à l'empire romain : stade, tours grecques, forum, thermes romains, une grande rue à colonnes avec un canal au centre, des vendeurs louches de fausses pièces antiques, etc
Je n'ai pas "réussit" à trouver l'entrée principale, et au milieu des fougères, j'ai croisé des vendeurs de camelotes, qui n'on pas trop insisté pour me vendre leurs belles "pièces antiques".

Aspendos est réputée pour avoir le plus beau théâtre antique d'Asie mineure, ce que à le voir on croit sans peine. Son état est exceptionnel. Bâtit par les romains, il n'est pas ouvert sur l'environnment comme l'étaient les théâtres grecs, mais fermé avec un mur de scène. L'acoustique en est meilleure, malheusement ce n'est pas pour le meilleur lorsque vous avez un groupe de touristes français quadragénaire, en voyage de comité d'entreprise, qui braille là dedans.
A proximité d'Aspendos eu lieu une des plus importantes batailles entre grecs et perses, que les grecs remportèrent. La cité resta longtemps rebelle à l'autorité grecque, jusqu'à Alexandre au IVe av JC qui mit le ollà à ces vélléités d'indépendantistes.
Là encore, je ne suis pas arrivé sur le site par le bon côté, je n'ai pas trouvé l'entrée et c'était particulièrement sportif cette fois.

sideSide fut fondée au VIIe siècle av JC, elle devint un important port qui comptait probablement près de 60 000 habitants au IIe ap-JC. Les restes sont intéressants, sans être très bien conservés.

Remarque sur la côte turque : de Bodrum jusqu'à Side, en passant surtout par Antalya, les hôtels en barre ont fleuris de partout, un peu moins sur la côte turquoise où comme c'est rocheux c'est plus compliqué à construire.
A l'est de Side, le ton change : la route devient très sinieuse, vous traversez de grandes plantations de bananiers nains (pourquoi nain ? Sans doute parce que je voyais ça plus grand). Puis la route ne cesse de monter pour dominer la mer de plusieurs centaines de mètres. C'est découpé, très beau, et pas l'ombre d'un palace.

Vers Silifke, je passe sur la clé de contact qui se casse en la retirant du tableau de bord, encore un coup de chance qu'elle n'y soit pas restée. Chez le serrurier, rencontre brève avec un turco-français de Mont de Marsan qui se plaint – visiblement à juste titre – du mauvais accueil des français. Il m'invite à boire un verre à Mont de Marsan.
L'arrière pays altère pinèdes et garrigues. C'est un paysage plaisant où dans le petit village rural d'Uzuncaburg restent des vestiges greco-romains de la cité antique dont un assez grand temple de Zeus.

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