De Gordion l'ancienne capitale des phrygiens, reste un grand tumulus royal parmi d'autres plus petits et l'enceinte de la porte de la citadelle qui a été dégagée sur une grande hauteur. Ca valait peut être pas le déplacement.
Les paysages sur la route vers Midas sont pas mal. C'est le pays des oies, on croise aussi des poules et des dindons qui se promènent dans les rues (ailleurs se sont plutôt les chèvres et les vaches qui gambadent dans les villages). Ici le climat est plutôt sec, pas trop de quoi brouter.
Le site principal de Midas Sehri conserve une grande façade sculptée par les phrygiens. Une acropole déserte où souffle un vent violent et glacial est entourée de nombreuses tombes avec des inscriptions. La région est intéressante, beaucoup de sites avec tombes, inscriptions, forteresses creusées dans le tuf ... Du coup je m'auto-suggère de visiter ces vallées, je suis d'accord. Oui, voyager seul ça peut rendre fou.
Certains sont accessibles facilement, pour d'autres, il faut les trouver : des dizaines de kilomètres de tout terrain pour rien. A plusieurs reprises, je m'arrête pour enlever des rochers du chemin, pour finir au milieu d'un champ où un vieux berger sympa me regarde ahurit. Je lui cause cinq minutes, ça passe le temps même si on se comprend guère.
La nuit tombe déjà, j'abandonne. Rafales de vent, grosse pluie sur environ 150 km. Hôtel à Gediz, assez miteux. Les habitants sont plutôt bizarres, plusieurs conversations dont le sens m'échappe.
Rectification, mon hôtel est aussi plein de gags : 1. On peut prendre sa douche avec le voisin du dessus, 2 – La pomme de douche est éjectée si il y a de la pression d'eau, 3 – Bain improvisé dans la « salle de bain » qui commence à déborder dans la chambre, 4 – En tournant la « manette » de la chasse d'eau j'en ait pris plein la gueule. Manque plus que le plafond me tombe sur la tête
